La transition énergétique des véhicules de transport public consiste à remplacer les systèmes actuels de motorisation fonctionnant aux combustibles fossiles (diesel et essence) par des technologies utilisant des sources d’énergie plus propres et durables, telles que l’électricité, le gaz naturel ou l’hydrogène. En réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) des flottes et en améliorant la qualité de l’air, cette transition contribue directement aux objectifs climatiques fixés par l’Union européenne et la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC).
AGIR Transport propose cette formation de 3 webinaires pour rappeler le cadre réglementaire et ses évolutions, ainsi que les différentes options de motorisations disponibles. Pour chaque option, seront examinés les aspects techniques, les infrastructures nécessaires, des exemples de matériel roulant et les coûts avec un comparatif des avantages et inconvénients.
La formation s’appuiera sur des études de faisabilité des solutions, en se basant sur des cas concrets en France. Quels sont les défis rencontrés par les collectivités et leurs exploitants ? Quelles sont les solutions pour les surmonter ? Quel est l’impact environnemental des différentes technologies, en tenant compte des cycles de vie, des scopes d’émission et des indicateurs clés de performance (KPI) environnementaux ?
Session 2/3 : Retours d’expériences et faisabilité des solutions
Contenu :
– Premiers REX en France :
o Partage des tenants et aboutissants ayant menés aux choix de certaines collectivités publiques
o Problématiques actuellement rencontrées par les collectivités et futures (cohabitation des technologies, ICPE, fiabilité et délais de livraison, autonomie)
o Approche à différentes échelles : Région (interurbain), Métropole, Communauté d’agglo et de communes
o Méthode de sélection et de notation des motorisations dans les appels d’offres
– Faisabilité des solutions :
o Faisabilité en termes d’exploitation (longueur de ligne, rotation des véhicules sur une journée type, localisation du dépôt, km journalier, HLP, etc.)
o Faisabilité en termes d’infrastructure
 Agrocarburant : place pour implantation d’une cuve, respect réglementation
 GNV : possibilité de raccordement au réseau, dimensionnement du besoin, station publique vs station privée, réglementation véhicules et installation, impact sur le dépôt, source de bioGNV, etc.
 Electrique : capacité des installations électriques existantes au dépôt (recharge lente) capacité du réseau électrique en ligne (recharge rapide), insertion paysagère et patrimoniale
 Hydrogène : mode de production de l’électricité, réglementation relative aux installations de charge, etc.
o Faisabilité organisationnelle (propriété des véhicules et des dépôts, durée des marchés/contrat d’exploitation, subventions mobilisables, budget d’investissement et de fonctionnement




